En tant que responsable d’innovation, une grande partie de mon quotidien consiste à défaire de “mauvais plis” et à enseigner les compétences reliées à l’innovation, à la créativité et à la collaboration.

Organisation après organisation, le même cycle recommençait. Je m’étais souvent demandé si certaines compétences fondamentales ne devraient pas être acquises plus tôt.

En second lieu, suite à des recherches dans le domaine de l’éducation, je suis tombé sur une étude du World Economic Forum qui dévoilait que seulement un tiers des habiletés requises au 21e siècle est actuellement enseigné dans le système d’éducation.

Je me suis donc mis à réfléchir sur une solution de type « bottom-up » se concentrant exclusivement sur les habiletés et les compétences qui sont peu ou pas enseignées. Le tout, avec une approche aussi engageante pour les jeunes que pour les parents et enseignants.

Je crois tellement en cette nouvelle génération. Je trouve qu’elle est sensible aux enjeux sociaux et environnementaux, empathique et trop hâtivement jugée. Sans l’avoir demandé, elle hérite d’une planète polluée, fragile et de systèmes complexes d’organisation sociale.

C’est ma profonde conviction que nous avons l’obligation morale d’outiller nos jeunes afin de répondre aux défis colossaux qu’ils rencontreront lors de ce 21e siècle. Tant au Québec qu’ailleurs dans le monde, leurs rêves sont entre nos mains. À nous de créer les conditions à leur réalisation.

FEDERICO PUEBLA